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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 15:16

http://ecx.images-amazon.com/images/I/41W3lTALR0L._SL500_AA300_.jpg

Ascension

 

Bradford Cox, frontman de Deerhunter, commence Parallax, troisième album de son projet solo, constatant "Found money and fame, but I found them really vain (...) I need lots of friends". Un petit rire s'impose puisqu'il créé sur ce disque, pour la première fois, une palette de mélodies et d'arrangements qui rivalisent avec son propre groupe. Son chant n'a jamais sonné plus confiant, en avant, exalté sur "Te Amo", croonant sur "Terra incognita" et sur la 60's "Angel is Broken".Perfectionnant son art, il se découvre une personnalité de Buddy Holly sous hélium ("Lightworks"), entre deux tubes que Deerhunter aurait pu/du sortir à l'époque de Microcastle ("The Shakes", "Amplifiers"). En somme, tous ces titres possèdent un charme suranné, faussement innocent, qui opère à chaque coup.

 

Le Parallax, c'est ce qui se produit lorsqu'un observateur change de position vis à vis d'un objet, la conséquence étant ici que Bradford Cox ne voit plus Atlas Sound comme une boite pour mettre les trop nombreuses pépites qu'il ne jouera pas avec son groupe. Le nouveau Bradford, c'est celui de la photo de Mick Rock (ci-dessus), n'ayant plus peur de rentrer dans la lumière, d'être ambitieux. Si le précédent effort, Logos, possédait de grands moments ("Quick canal", "Walkabout"), il lui manquait une constance dans la qualité et dans l'énergie. Avec Parallax, Mr Cox gravit un échelon de plus dans son impossible conquête d'une folk electronique influencée autant par Animal Collective que Bo Diddley.

 

http://4ad.com/parallax/

 

écoute intégrale sur le site du New York Times 

 

Label: 4AD

Date de sortie: 8 novembre

 

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