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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 08:00



Watch out!

The Dodos
, c’est un groupe californien composé à l’origine de Meric Long au chant et de Logan Kroeber à la batterie. Pour
Time to die
, ils sont aujourd’hui rejoints par Keaton Snyder au vibraphone.
Ils ont débuté leur carrière en 2005 sous le nom de Dodo Bird et avec un EP éponyme. En 2006, ils se renomment The Dodos et sortent leur premier LP auto-produit : Beware of the Maniacs. Ils reviennent ensuite en 2008 avec le très remarqué Visiter qui, simplement avec des percussions, de la guitare et une voix (mais quelle voix !) nous amène dans des méandres psychédéliques expérimentales.

Time to die
est donc leur troisième album ; il est produit par Phil Ek, celui-là même qui a produit The Shins et Fleet Foxes.
The Dodos s’apparentent à des Animal Collective : ils expérimentent mais dans la branche acoustique : guitare/percussions/vibraphone/voix : leur recette magique.


L’album s’ouvre sur “Small Deaths”: une intro guitare/voix très calme et épurée où la batterie vient finalement se fondre naturellement dans ce titre pop. L’arrivée du vibraphone finit d’apporter la tonalité chaleureuse. On y retrouve également ce « truc » si particulier aux Dodos qui était déjà présent sur
Visiter
 : la répétition des lyrics jusqu’à un état de transe (« We can’t, we can’t all!!! »).


Il serait compliqué de définir précisément et de façon concise cet album ; on y trouve des influences certaines (The Shins sur "Fables" ou "Longform", Animal Collective sur "The Strums" notamment) mais jamais du plagiat. The Dodos réinventent ici la pop psychédélique et la mêle même à la country ("Acorn Factory", "Two medicines"). Le jeu de guitare est d’une rare intensité (notamment sur "Longform"), le chant d’une justesse et d’une précision parfaites, les arrangements et la production soignés.


Petite mention spéciale pour "This is a business" : le contraste entre le côté à la fois acoustique et dépouillé et le traitement expérimental, le tout additionné de ce chant transif si caractéristique porte cet album à son apogée et résume à lui seul les intentions du groupe. Le seul bémol de
Time to die
 serait les quelques longueurs de "Fables" (écourtée d’une petite minute, on n’aurait même pas commencé à dire que les plages acoustiques étaient un peu répétitives) et la progression quasi inexistante de "The Strums".

Néanmoins, lorsque "Time to die", le morceau de clôture de l’album se termine, une seule chose à dire : « C’est déjà fini ?! ».

Time to die est incontestablement mon gros coup de cœur de la rentrée.

http://www.myspace.com/thedodos 

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