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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 14:18

http://ecx.images-amazon.com/images/I/41ZfZA4NIaL._SL500_AA300_.jpg

 

Emotions propres

 

Ils n’y en a finalement pas beaucoup, des groupes qui ont su insuffler une âme à ce genre surexploité qu’est le post-rock. Encore moins, des groupes qui ont créé une esthétique, un univers, un langage parlé et musical, comme Sigur Ros l’a fait. Et si leur musique est d’une pureté sonore quasi clinique, assez pour passer dans n’importe quelle pub pour l’Islande, Inni était d’autant plus attendu pour entendre ces virtuoses jouer sans filet de sécurité.Le disque réunit les prestations du 20 et 21 Novembre 2008 à l'Alexandra Palace, à la fin de la tournée de Með suð í eyrum við spilum endalaust qui signait aussi l'arrêt du groupe pour une durée indéterminée.

 

Autant dire qu’on ne salira pas la blanche colombe aux arrangements délicats et aux envolées exaltantes que symbolise Sigur Ros avec ce double album. Pas d’improvisation, un chanteur quasi muet entre les titres, un public assez discret et une production très propre nous donne la fausse impression d’entendre une simple compilation privilégiant Takk et Með suð í eyrum við spilum endalaust. Du moins, à la première écoute.  Ensuite, l’intimité et la chaleur dans le son (« E Bow ») , les incursions plus noisy (« Hafsol », « Ny batteri »), le chant de Jonsi poignant (« Fljotavik », « All Allright ») apparaissent derrière l'apparente similitude aux disques et donnent du relief et un vrai intérêt à l'exercice .

 

Inni offre un échantillon de la puissance émotionnelle de Sigur Ros en live, mais aurait peut-être bénéficié d’un enregistrement plus brut pour donner un supplément d'humanité à leur musique. Une exception confirme la règle : le final sur « Popplagio » est exceptionnel et dépasse sa version originale, donnant de sacrés frissons. On ne découvrira pas une façade sauvage ou imprévisible de Sigur Ros ici, mais tout fan y trouvera un souvenir, ou un aperçu de l’émotion que provoquent les islandais en live. Quelque chose d’assez magique.

 

www.sigur-ros.co.uk

 

Sortie: 7 Novembre 2011

Label: Krunk

 

L'album sort en coffret incluant le live en DVD (de 75 min) filmé premièrement en caméra HD puis refilmé avec une caméra 16 mm, en noir et blanc. Un extrait juste en dessous:

 

 

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 11:10

http://f0.bcbits.com/z/35/33/3533726327-1.jpg

 

Edulcore ta life

 

Alerte à l'inoculation de tranquilisant dans votre système nerveux: on a trouvé un autre type qui fait des blips et des blops plus doux qu'un smoothie. Giraffage, alias Charlie Yin, nous envoie de San Francisco un premier disque en forme de carte postale, comme un cumulonimbus chevauché par une loutre qui a ses premières contractions. Ce Comfort mélange electro-ambient et glitch avec un soupçon d'émerveillement solaire qu'on a pu apprécier chez Baths ou Bibio.

 

Sa recette est simple: enregistrer des petits oiseaux ("Polar Bear"), les hululements d'une femme en extase ("LUV"), ou une rivière qui coule en reverse ("SLO") et simplement déconstruire la chose, en saupoudrant de samples vocaux aériens et de beats un poil saccadés pour raviver le lobe temporal. Si Giraffage ne sort pas de sa "comfort zone" (uh uh) pendant cette quarantaine de minutes, il garde constamment un charme indéniable, et donne envie de parler de lui. Pour finir, il offre cet album en téléchargement gratuit, et le met en écoute intégrale sous bandcamp. Si c'est pas un mec cool ça.

 

Sortie: 18 Novembre 2011

Label: pas encore (voir lien bandcamp)

 

Ecoute intégrale en stream + Lien sous mediafire ici:

http://giraffage.bandcamp.com/

 

 

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 15:09

http://paradigmmagazine.com/site/wp-content/uploads/2011/10/BlackBelles_LPfinal-1024x1024-290x290.jpg

 

Jack and the hookers

 

Depuis qu'il n'a plus d'os à ronger, Jack White produit à tout va, principalement à travers son label Third Man Records. Après Karen Elson et Wanda Jackson, sa nouvelle obsession féminine se nomme les Black Belles, quatres filles assez mystérieuses qui ont tout pour plaire au monsieur. Visez un peu: on vient de Nashville, on a toutes la même robe noire, on joue du garage-rock 60's, et quelques fois ça ressemble carrément aux Dum Dum Girls qui reprennent Dead Weather.


C'est donc surement dans une quasi admiration des quatres jolies filles que Jack a produit et mixé ce premier album. Et l'admiration, ça rend aveugle, mais un peu sourd aussi. Au moins, il aurait pu leur faire remarquer que les clins d'oeils à ses anciens groupes étaient réellement trop prononcés ("Pushing up Daisies" qui rappelle "60 feet tall", "In a Cage" et son clavier à la "Cut like a Buffalo"). Les Black Belles ont tout de même quelques cartouches à envoyer, comme la sombre "Honky tonk horror" et "Not Tonight", qui iraient toutes deux parfaitement dans une B.O de Tarantino.

 

L'atmosphère rétro et sexy de l'album est une bonne et une mauvaise chose: cela donne une empreinte au groupe, sauf que cette empreinte est déjà utilisée par qui vous savez . Les titres basculent entre le garage-pop et le blues-rock sans véritablement se connecter, comme si on prenait plusieurs périodes d'un même groupe et qu'on en faisait un seul album à la tracklist improvisée, et c'est assez destabilisant. Les quatres filles, malgré leur costume de sorcière et les inspirations "gothiques" de leurs mélodies ("train fantôme" plutot), restent trop proches de leurs références pour convaincre sur un album entier. C'est quelques fois efficace, quelques fois un peu vain. Mais les fans de White seront intéressés.

 

Sortie: 8 Novembre 2011:

Label: Third Man Records

 

Site de Third Man Records

 

 

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 11:48

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51VHFb0eesL._SL500_AA280_.jpg

 

La guerre, miaouss, oui la guerre !

 

Turf War est un quatuor d'Atlanta (USA) et vivent dangereusement. Mais un danger sympa, comme le bordel que vous trouverez dans n'importe quel concert des Black Lips, de Harlem, ou Thee Oh Sees, la simple satisfaction d'utiliser son corps comme polochon dans une cave moite remplie de jeunes insouciants et de trentenaires immatures. Le garage-rock, ça ne marche que quand on a la fougue et les riffs (de préférence un chanteur qui a l'air de s'en foutre et d'être bourré). Ils ont tout ça Turf War, l'évidence mélodique des Sonics ("Cheers to the years"), la pointe de punk des Ramones ("Stay Running") et du psychédélisme pour ta pinte à moitié vide ("A little harder this time").

 

Le chant de John Robinson, entre la rage et le je m'en foutisme aigu, assure son rôle de repère, pour toi, l'éternel adolescent blasé et un peu vénère au fond. Le genre de don qui vous donne envie de crier le refrain de "Where I belong". Dans leur catégorie, Turf War réussissent à se différencier, non pas par l'originalité, mais par la production beaucoup moins lo-fi que la concurrence Brooklynienne.  Sans autre but que conquérir une foule alcoolisé et possiblement choper quelques groupies après, Turf War réussit au delà des espérances. Years of Living Dangerously est une potion magique pour ne pas oublier votre jeunesse de branleur, twistant sur le cadavre de votre quotidien monotone.

 

Label: Old Flame Records

Sortie: 18 Octobre

 

www.myspace.com/turfwwar  

http://turfwar.tumblr.com/

 

si après avoir regardé cette vidéo, vous avez envie de boire des bières et sauter sur vos copains, c'est un bon signe.

 

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 17:50

http://ecx.images-amazon.com/images/I/6155M6TZN3L._SL500_AA300_.jpg

 

Supplément de road-trip

 

Quel vil(e) vendu ce Kurt. Puisqu'on est à l'ère des flux d'information haut-débit et de la liaison directe avec le tout-venant médiatique américain, on a su que le morceau "Baby's arms" de l'excellent Smoke ring for my halo, dernier album du plus estimé des gratteux chevelus de 2011, a servi comme bande-son à une pub pour la Bank of America. Mr Stickles de Titus Andronicus n'en revenait pas et a fait péter son tweet. Nous perso, en écoutant So Outta Reach, nouvel ep dispo  (seul ou) dans la réédition de SRFMH, on s'en balance les sneakers.


Kurt nous gratifie de cinq nouveaux titres joignant le classic-rock de Springsteen et les nappes de brouillard de My Bloody valentine ou Sonic Youth ("It's alright") avec cet air de machouiller ses 31 années de cauchemar américain. Il s'offre à une danse psyché-noise ("Laughing Stock"), nous joue la bête sauvage en manque d'humanité ("The creature"), et finit sur un air de road-trip vers la death valley toujours fascinant ("Outta Reach/Life's a beach"). S'il n'est surement pas un ermite dans la montagne, Vile n'en reste pas moins au dessus du grand troupeau de songwriters dans la folk contemporaine, avec son timbre dédaigneux et ses punchlines de vieux singe ("They call me the creature of habit , But I’m a man, you just ain’t" ou "I'm outta reach, cause life's a beach"). So Outta Reach est un supplément de slacker-blues indispensable pour enjoliver votre dépression chronique.

 

Sortie: 8 Novembre l'ep seul / 14 novembre dans la réédition de Smoke Ring For My Halo

Label: Matador Records

 

ps: l'ep contiendra en bonus une reprise de "Downbound Train" de Bruce Springsteen

 

commandez ici

 

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 10:57

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Réchauffez la cold-wave.

 

Blouse est un trio de Portland, dans l'Oregon, qui ont réussit à signer chez Captured Tracks (label de Soft Moon, Craft Spells, Beach Fossils) en postant deux démos sur leur page bandcamp. Hors d'anihiler mes espoirs quand à ma propre page bandcamp, cette histoire soulève un point important: ces gens font des titres directement addictifs et convainquants. Leur originalité, c'est de sonner aussi (attention genre-dropping) chill-wave que cold-wave, ou même dream pop. Charlie Hilton, l'envoûtante voix féminine qui habille ces compositions, ferait passer la mélancolie pour quelque chose de confortable, avec un timbre serein mais inquiétant, comme si rien ne l'atteignait. Cela n'empêche pas, au contraire, de saluer ce sentiment de sombre clarté qui fait le charme de "Intro Black", "Roses", et l'incroyable "Time Travel".

 

Blouse n'aborde pas les 80's avec la même fidélité, quelque fois embarassante, que tant de groupes tentent d'avoir. Les mélodies inquiétantes se font cotonneuses, les boites à rythmes ne sont pas robotiques et détachées, elles se fondent dans la masse musicale. Au jeu des comparaisons, on pensera souvent à la rencontre de Beach House et The Organ, ce qui est relativement flatteur vous en conviendrez. Blouse est un album sans fioritures, tubesque même hors des singles ("Ghost Dream", "Videotapes"), renouvellant un genre qui a tellement été caricaturé ces dernières années (là direct je pense à Cold Cave mais il y en a d'autres), qu'on donnerait presque une médaille du mérite à ces gens.

 

Album en écoute intégrale sur fader ICI

 

Date de sortie: 1er Novembre

Label: Captured Tracks

 

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 14:34

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Les Caraibes au Canada.

 

L'hiver est quasiment là et il ne fait pas froid, du coup on ne se pose même pas la question d'écouter un album qui s'accorderait avec la saison, disons le clairement ma bonne dame, il n'y en a plus. Braids est un groupe de dream-pop canadien, et Native Speaker, leur premier album sur Flemish Eye et Kanine Records, deux labels qui abritent Women, Surfer Blood, ou encore Grizzly Bear


Native Speaker est un petit nuage electronique sautillant semblable à Dan Deacon choisissant le club med de Punta Cana comme dance-floor. Les cartes postales exotiques shoegaze ("Limonade", "Glass Deers"), l'electro-ambient ("Lammicken"), l'expérimental math-pop Deerhoofien ("Same Mum") et même le lounge ("Little hand"), tout leur réussi et coule de source. Ici c'est vacances, promenade dans la jungle, balade à la plage, bermuda flashy et saut dans le grand bleu. Si la concurrence se veut trop expérimentale (Stag Hare) pour séduire, ou simplement trop arty et vide (High Places) pour durer plus d'une hype, Braids apporte un vent de fraicheur en considérant autant la dynamique que la mélodie dans ses longs morceaux hypnotiques. Si certains d'entre eux dépassent largement les cinq minutes, on ne voit pas le temps passer, à siroter une pina colada pendant sept titres tout ce qu'il y a de plus tranquillement agréable en 2011.

 

Sortie: 18 Janvier 2011

Label: Flemish eye / Kanine Records

 

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 15:16

http://ecx.images-amazon.com/images/I/41W3lTALR0L._SL500_AA300_.jpg

Ascension

 

Bradford Cox, frontman de Deerhunter, commence Parallax, troisième album de son projet solo, constatant "Found money and fame, but I found them really vain (...) I need lots of friends". Un petit rire s'impose puisqu'il créé sur ce disque, pour la première fois, une palette de mélodies et d'arrangements qui rivalisent avec son propre groupe. Son chant n'a jamais sonné plus confiant, en avant, exalté sur "Te Amo", croonant sur "Terra incognita" et sur la 60's "Angel is Broken".Perfectionnant son art, il se découvre une personnalité de Buddy Holly sous hélium ("Lightworks"), entre deux tubes que Deerhunter aurait pu/du sortir à l'époque de Microcastle ("The Shakes", "Amplifiers"). En somme, tous ces titres possèdent un charme suranné, faussement innocent, qui opère à chaque coup.

 

Le Parallax, c'est ce qui se produit lorsqu'un observateur change de position vis à vis d'un objet, la conséquence étant ici que Bradford Cox ne voit plus Atlas Sound comme une boite pour mettre les trop nombreuses pépites qu'il ne jouera pas avec son groupe. Le nouveau Bradford, c'est celui de la photo de Mick Rock (ci-dessus), n'ayant plus peur de rentrer dans la lumière, d'être ambitieux. Si le précédent effort, Logos, possédait de grands moments ("Quick canal", "Walkabout"), il lui manquait une constance dans la qualité et dans l'énergie. Avec Parallax, Mr Cox gravit un échelon de plus dans son impossible conquête d'une folk electronique influencée autant par Animal Collective que Bo Diddley.

 

http://4ad.com/parallax/

 

écoute intégrale sur le site du New York Times 

 

Label: 4AD

Date de sortie: 8 novembre

 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 12:01

http://ecx.images-amazon.com/images/I/418TRFaxbvL._SL500_AA300_.jpg

 

Trying too hard

 

En 2009, les New-Yorkais d'Alberta Cross avaient sorti un premier album, Broken Side of Time, sonnant comme Led Zeppelin reprenant les standards des Black Crowes. Un blues-rock musclé et héroique taillé pour les stades, indéniablement efficace. The Rolling Thunder EP reprend le chemin tracé par BSOT, pour cette fois ouvrir le champ à des plages plus longues, des mélodies plus aériennes, mais surtout une production très polissée.


Coté constante, Petter Stakee conserve son chant haut-perché et ses obsessions de vieil hippie en road-trip ("Ramblin' Home", déjà présente sur leur premier ep) dans un monde chaotique où le ciel gronde. Il prouve encore qu'il est le maillon fort du groupe, invoquant Jeff Buckley sur la ballade "Rolling Thunder". "Wait", avec son synthé menaçant et son final assourdissant nous fait penser/redouter qu'Alberta Cross se voient prendre le chemin commercial de Kings of Leon. La frontière est fine entre le blues-rock  passionné et conquérant  et la testostérone radiophonique, et le pas est franchi sur "Money for the weekend", sorte de Black Rebel Motorcycle Club salopé par, au hasard, Wolfmother.

 

The Rolling Thunder  amplifie les quelques défauts de Broken Side of Time, à force de vouloir en faire trop (durée des titres, arrangements, voix) ,et Alberta Cross en arrive à étouffer son originalité et son âme. Le problème de tout feu d'artifice sonore étant qu'on ne sait plus où porter son attention, on devient très vite distrait, et rapidement ennuyé. Et si on avait un peu trop misé sur eux pour offrir une alternative au revival blues-rock des dernières années ?

 

Label: Ato Records

Date de sortie: 4 Octobre 2011

 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:18

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51FIctQy13L._SL500_AA300_.jpg

 

Douces Nuits

 

Les deux acolytes de She & Him, Zoey Deschannel et M.Ward, n'ont jamais caché dans leur musique un attrait pour les douces mélodies pop des 50's et 60's, des Chantels aux Ronettes. Ce n'est donc pas une surprise de les voir tenter ce truc aujourd'hui "ringard" qu'on appelle, le Christmas album. Toujours pour suivre la tradition, l'album est fait de reprises, souvent délestées de leurs artifices, une guitare, une caisse claire, une voix, baignant dans une reverb toute nostalgique. Deschannel ne pourrait pas être dans un meilleur écrin pour réinterpréter "Christmas Walz" de Frank Sinatra, "I'll be home for christmas" de Bing Crosby ou "Rock around the christmas tree" de Brenda Lee. Sa voix toute angélique rendrait à un vieux grincheux sa première jeunesse.

 

A  very She & Him Christmas possède les même qualités et défauts que les précédents disques du groupe, c'est une collection de morceaux bien exécutés, mignons tout plein, à vous faire avaler des marshmallow au bord du feu, mais on ne s'écarte pas une seconde des influences du groupe, avouons le, très rétrogrades et classiques. On leur accordera que ré-arranger des chansons de noel n'est pas en soi un boulot très intéressant et qu'il est question d'hommage et de bons sentiments. Alors pour tous ceux qui souhaiteraient avoir Zoey Deschannel sous le sapin (l'arbre hein, pervers !) pour noel prochain, vous pourrez vous consoler avec 12 guirlandes musicales intemporelles, jouées comme si le monde était une grande bûche au chocolat. J'ai faim.

 

Label: Merge Records

Date de Sortie: 24 Octobre

 

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