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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 10:06

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De vagues idées

 

Il est toujours sympathique de ne pas plonger dans le délire sensationnaliste lorsqu'un groupe en pleine jeunesse se voit offrir les vannes médiatiques car l'année est maigre en "révélation pop étourdissante". Les anglais n'avaient plus grand chose à buzzer après les talentueux mais survendus The XX, et voila donc les nouveaux chouchous, Alt-J. Avant d'aborder la musique, rappelons que ça partait mal avec un nom de groupe de faux nerd, des gueules d'étudiant en art contemporain, et une pochette d'album moche qui ressemble à rien. Et An Awesome Wave est un album à l'image de tout ça: un produit parfait pour l'amateur de sonorités tendances, les guitares electriques vaguement math/post-rock ("Intro", "Mathilda", "Something Good") et les acoustiques douceureuses, un poil de moog ou piano, rythmique et sons électroniques ici et là ("Tesselate", "Dissolve me"), qui iront aussi bien à vos soirées entre amis distingués au salon qu'entre potes branchés en boite indé (si si les endroits ou le dj est une playlist sous Itunes).

On a même le droit à de vagues moments de calme folk, avec harmonies vocales et caisses de reverb façon église pour satisfaire aussi le fan de Grizzly Bear ou Fleet Foxes ("Ms", "Taro"). Alors qu'est ce qui cloche ? Une voix de canard gesticulant et prétentieux ("Triangles are my favorite shape", pire catch phrase de 2012), aucun morceau ne retenant l'attention ou ne serait-ce qu'un refrain entrainant, et surtout un nombre incalculable de gimmicks (pompés à Clap your hands say yeah, Spinto Band, Foals) qui relèvent d'un manque total de personnalité. C'est bien simple, on se demande si ce groupe n'a pas été créé de toute pièce par un producteur dans un coin en faisant un mix de tout ce qui a marché dans les charts indie-pop depuis 10 ans. Tout ça ressemble terriblement à un exercice de style de la part de gens sans propos autre que mimer leurs idôles et avoir une part du gâteau. 

3/10

Label: Infectious Records

Sortie: 28 Mai

 

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 16:12

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Rayon de fièvre

Karin Park est une fille, elle fait de la pop électronique assez sombre (goth, qu'on dit), et elle est suédoise. Directement, on pense "on a pas besoin d'une seconde Karin Andersson (The Knife, Fever Ray) !". Et puis on pose son cul, on démarre Highwire Poetry et on se rend compte que là où Andersson en solo est concentrée sur le malaise, l'exploration de sonorités expérimentales et de mélodies étranges, sa compatriote Park veut simplement devenir une popstar, avec les refrains ouverts au dance-floor, la voix qui ose l'émotion, le beat qui ne complexe jamais. Et aucun travail de tacheron là dedans, Highwire Poetry est purement un bijou de production et de tact dans ses arrangements: les basses qui vrombissent en sens inverse sur "Tiger Dreams", les synthés Depeche mode musclés et les blips virtuels sur l'irresistible "Restless", la boucle ambient stellaire sur "Tension" qui flotte pas loin musicalement d'une tech de kétaminé, un poil de sucre en plus. Du sucre brun quand même, car Karin Park a très souvent le timbre et le charme bipolaire d'une Bjork ou d'une Julie Christmas (Made Out Of Babies), la voix de jeune femme qui peut tendre vers l'hystérie si son monde ne tourne pas à la bonne vitesse, ce qui est toujours passionnant à écouter (la dark-wave de "New Era", la très dérangée "6000 years"). Highwire Poetry mérite tellement la promotion qu'il n'aura pas que je pourrai conclure en vous disant que dans quelques années cette fille deviendra une des artistes importantes de la pop internationale. Mais ça ressemblerait à une mauvaise chronique de blog, non ?

9/10

Label: State Of The Eye Records

Sortie: 20 Juin 2012

 

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 10:55

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Un être à avoir

Je suis, suis-je, qui suis-je ? Outre l'originalité du nom, il définit parfaitement la musique et les travaux vidéos de Jonna Lee, la suédoise derrière ce projet. A l'heure où obtenir un minimum d'attention dans le monde culturel est une véritable bataille, elle a bien étudié son plan d'action: mystère et clips viraux pour chaque chanson. Tout ça aurait pu être une histoire de micro-buzz (on parle seulement de 300 000 vues au max sur certains titres, une goutte d'eau sur youtube) si il n'y avait pas une identité sonore resplendissante de précision et de profondeur.
Iamamiwhoami est un peu la cousine positive de Fever Ray, privilégiant un peu plus les mélodies douces et basculant souvent vers la pop electronique. Elle reste dans des eaux froides mais nous y fait mirroiter des lumières irréelles ("Rascal"), elle nous emmène planer avec les lucioles au dessus d'une forêt nordique ("Play") et possède en général ce charme des contes noirs ('Drops"). Kin est un disque qui fourmille de bonne idées et de détails malgré ses chansons plutot accessibles: les voix qui hantent le fond sonore de "Idle Talk" et "Drops", le bruit d'eau qui coule sur "Sever", le jeu de va et viens des synthés et samples sur "Rascal". Mais ce qui marquera surtout à l'écoute de Kin, c'est le son cristallin des instruments et la cohérence des 9 titres.

7/10

Label: Cooperative Music

Sortie: 28 Septembre 2012 (Déjà dispo en digital)

Chaîne Youtube de Iamamiwhoami

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 16:08

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Billy et les coeurs brisés

Georges Lewis Jr. est de la race des bikers tout cuir version 21ème siècle, avec le coté regard profond, style étudié, apparence de lover mais coeur en sucre rose quand une meuf joue un peu trop avec. Le coeur, toujours le coeur, Confess ne fait qu'en parler, car au fil des rencontres d'un soir, des baisers volés, des attachements à un seul sens, Twin Shadow a découvert quelque chose qu'il cachait encore malgré lui sur Forget: c'est un beau salaud. Du genre à vous chanter avec une balade de dandy dramatique sur un air purement 80's pop (de l'écho partout, la rythmique bondissante) que l'une "ne le comprend pas", l'autre "veut cacher qu'il l'a embrassé", et pour couronner le tout qu'il va "pleurer quand le film sera finit". Le personnage est clairement agaçant, et pourtant, Confess, s'il manque de nuance dans la forme, touche souvent au coeur (encore lui) par cette même incapacité à reformuler ses sentiments.

Contrairement à Forget, Confess a une claire ambition pour animer les dance-floors de Williamsburgh en pleine recherche de compromis entre indie-credibility et efficacité pop mainstream, car les sonorités ici sont tout ce qu'il y a de plus agréables et tendances: on pense à Prince en plus moderne/electronique ("Golden Light", "Patient") et souvent à un Billy Idol introspectif ("When The Movie's Over", "Beg For The Night"). En somme Confess est un disque qui manque de retenue aussi bien sur la longueur (on dépasse souvent la 3ème répétition du refrain), que sur les paroles ( je vous laisse traduire "Maybe you don't want no one to find out that I've been kissing you" ). Sauf que, si on le prend pour ce qu'il est, un pastiche de pop 80's (synthés ronds, guitares flanger étouffées, beats pour séance de jogging) durement bossé par un gars un brin mégalo seul dans son appartement, on admettra que l'entreprise est plutot réussie. On en gardera le souvenir de quelques mouvements de hanche gênés et un regard brulant d'une serveuse qui ne sait pas un traître mot de ce qui est dit dans la chanson (généralement une saloperie un brin machiste, au mieux mysanthrope). On a pécho avec moins qu'ça.

7/10
Label: 4AD

Sortie: 26 Juin 2012

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 16:07

Chris Owens se tire de Girls

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Le blondinet romantique qui s'habille comme ta grand mère Chris Owens, malgré la victoire de l'Espagne, son équipe fétiche, à l'Euro 2012 (oui, il est très fan de foot européen parait-il) a déclaré sur Twitter qu'il s'en va de la formation Girls pour des ciels plus bleus. Sachant que les morceaux du groupe venaient en majorité de lui, on doute que l'affaire continue avec un autre chanteur (et tant mieux en même temps ?).

 

Torticoli chez Radio Canut, en écoute sur Soundcloud

http://www.underzine.fr/img/articles/article320.jpg

Le trio de math-noise-rock lyonnais Torticoli complètement trop fort pour toi est passé y'a quelques jours dans les locaux de Radio Canut où ils ont parlé de leur première démo, entre deux blablas leur musique désarticulée. Pour écouter ce groupe qui est, à mon humble avis, le truc le plus excitant qui sort de notre pays en 2012 c'est sur ce lien.

 

Dan Deacon défigure "Call me maybe" de de Carly Rae Jepsen

http://f0.bcbits.com/z/12/65/1265512315-1.jpg

Si vous écoutez un peu la radio (la vraie, celle qui fait mal aux oreilles) vous connaissez surement le tube de l'américaine "Call me maybe". Une association d'artistes electro ont décidé de faire des remixes, et Dan Deacon, un peu bougon, a décidé de juste superposer 147 fois le morceau et d'en faire une bouillie pas si dégueue. L'aventure sonore c'est sous bandcamp dans cette fin de phrase. A noter que le prochain album de Dan sort le 27 Août et s'appelle America. Pour la déconne, la version originale en dessous.

         

 

Father John Misty reprend "Do you realize?" des Flaming Lips

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AV Club organise ces temps ci une émission appelée "Undercover" où des artistes/groupes doivent choisir sur une liste un titre à reprendre. Après les passages réussis de, entre autres, Screaming Females reprenant Sheryl Crow et Shearwater ft Sharon Van Etten reprenant Tom Petty, voici le tour de Father John Misty (aka Josh Tillman, ancien Fleet Foxes) reprenant les Flaming Lips:

  

 

Nardwuar interviewe Sharon Van Etten

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The Human Serviette, le journaliste musical le plus speed, travailleur et cultivé de la galaxie, Nardwuar, vient de poster sur sa chaîne Youtube un nouvel attentat à la pudeur, cette fois avec Sharon Van Etten (dont je ne saurais vous répéter le talent, donc allez lire la chronique du dernier album). Comme d'habitude il offre des vinyls totalement inconnus (sauf pour la personne interviewée), parle de la participation de Jay Mascis /de Dinosaur Jr/ au concert de South By Southwest (preuve ici). Notons que Sharon a l'air d'avoir inhalé de bonnes vapeurs avant l'interview.

      

 

Ecoutez Dirty Projectors "Swing Lo Magellan" sur NYTimes.com

http://cdn.stereogum.com/files/2012/05/dirty-projectors-swing-lo-magellan-608x608.jpg

Comme on est cool et qu'on va pas vous cacher ça avant de sortir la chronique, voila le lien pour écouter en intégralité le nouvel album de Dirty Projectors, Swing Lo Magellan, qui est franchement cool, voir mieux. C'est juste ici sur le site du NY Times.

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 15:01

http://www.sorstu.ca/wp-content/uploads/2012/05/sigur-ros-valtari.jpg

Une foi(s) de trop ?

Valtari signe le grand retour de Sigur Ros après quasiment 4 ans d'absence et un album live l'an dernier (chroniqué ici ), donc autant dire que le fan moyen ou même supérieur était en train de crever d'un manque de douceur islandaise couverte de miaulements fantomatiques. Avec tout le respect qu'on peut accorder à cette troupe de gens à la musicalité prouvée et responsable de quelques mélodies filant le frisson des grands jours (sur les albums Ágætis byrjun,  et () principalement) disons qu'on espérait plus qu'un énième disque digne d'une B.O de docu sur les baleines en voie de disparition. Car malgré leur réputation de somnifères ultimes, Sigur Ros ont aussi dans leur attirail quelque chose de sombre et de profond qui dépasse les hululements de Jonsi (roupillant largement sur "Ekki Mukk" et "Eg anda"), les carillons et les cordes omniprésentes sur les trois quarts de leurs titres.

On se souvient quelques fois du penchant "ambiant" du groupe à leurs débuts: sur "Varðeldur" (jouant sur le feedback/larsen des instruments à vent et une ligne de piano enfouie sous le delay) et "Fjogur Piano" (qui passe de la balade quasi nue au clavier à un long ronronnement de violons à bout de souffle). Mais dans l'ensemble, et c'est bien tout le problème de Valtari, l'auditeur n'aura pas la moindre sensation d'écouter un nouveau disque de Sigur Ros: on a déjà entendu chaque miette de ces huits titres quelque part dans la discographie des islandais. Ne nions pas le travail, la beauté des sonorités, le doigté qu'il faut pour créer ces masses sonores qui en appellent beaucoup moins au post-rock qu'à la musique classique. Mais si le prédécesseur Með suð í eyrum við spilum endalaust avait un brin déçu par un aspect trop direct et un abandon des plages aériennes qui ont fait la marque de Sigur Ros, il avait le mérite d'aller dans une nouvelle voie, et de ne pas user une recette jusqu'à la corde comme Valtari le fait, inconsciemment ou non. 

5/10

Label: EMI

Sortie: 25 Mai 2012

Site Officiel de Sigur Ros

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 11:19

http://artyficielles.files.wordpress.com/2012/06/6942558374_c241e09dcc.jpg

Charlotte aux fraises ?

J'entends d'ici les grondements et les ricanements. Oui, une "fille de", "comme si on avait pas notre dose de pop bobo avec Charlotte Gainsbourg". J'ai eu vaguement cette pensée avant d'écouter ICU, premier ep/single (3 titres, quoi) de Lou Doillon. Et puis la mélodie amère de "ICU" est sortie des enceintes, et la voix de Doillon, sans accent américain forcé, sans hululement, sans frémissement d'actrice, juste une belle voix qui n'en fait pas trop et qui arrive en même temps à en faire beaucoup. Les violons arrivent, c'est classique, on voit déjà le clip en noir et blanc dans le métro parisien façon "je regarde à travers la fenêtre en espérant revoir mon ex amour de ma vie qui m'a plaqué". Ca marche très bien. Ensuite, pop guitare/piano printanière avec "Devil or Angel". Avec un titre pareil on se dit que ça va être neuneu au possible, et pas vraiment car le chant fait toute la différence. Lou Doillon, croyez le ou non, sonne comme Eleanor Friedberger (chanteuse des Fiery Furnaces), balance les syllabes à droite à gauche, joue entre chant et "récit" (le truc que Aznavour n'a pas réussi à maîtriser en 60 ans de carrière) avec une aisance qui bluffe.

Les cuivres en fin de course aident sans envahir, pile poil. Enfin, "Question And Answers" est surement le titre le plus radio-compatible , et encore une fois on dirait du Friedberger light, les paroles découpées aux ciseaux, le ton faussement monotone, l'impression d'une histoire qui pourrait durer des heures. L'instrumentation est peut-être moins impressionnante que sur le reste du disque mais l'efficacité est là. Nous ne parlerons pas du remix car comme chacun sait, les remixes c'est de la merde*. Et si la simplicité, le talent vocal et le charisme de Lou surpassait l'aspect très fashion, superficiel et mondain de la musique de Charlotte ( écrite par Beck, Jarvis Cocker, Neil Hannon entre autres) ?

7/10

Label: Barclay

Sortie: 11 Juin 2012

Site de Lou Doillon

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 17:03

Watch The Corners, 1er single de I Bet On Sky de Dinosaur Jr

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On pensait pas avoir des nouvelles si tôt, et bien zouip une nouvelle bombinette de Dinosaur Jr extraite de leur prochain album I Bet On Sky à paraitre le 18 Septembre chez Jagjaguwar a été révélée aujourd'hui. Toujours coolissime, toujours avec du gros solo qui commence à mi-chemin et ne s'arrête pas jusqu'à la fin, "Watch The Corners" c'est du Dino Jr pure souche, et c'est forcément idéal pour passer son été entre une planche de surf et un skate:

             

 

Vidéo: Odd Future "Sam (Is Dead)"

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Si vous avez déjà regardé la clipographie de Tyler The Creator, vous savez que chaque vidéo à laquelle il participe est un concept en soi, et celle de "Sam (Is Dead)", en feat avec Domo Genesis, titre tiré de l'O.F Tape 2, n'échappe pas à la règle. Pour le coup on a un film de guerre (ambiance musicale RnB Lounge, allez savoir le rapport) avec une bonne partie de la team, pas vraiment d'histoire à part qu'on comprend que Tyler aime toujours le thème du dédoublement (triplement?) de personnalité.Ca reste malgré tout quand même un beau boulot de réal.

   

 

Vidéo: Black Bananas "Foxy Playground"

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Pris dans le sac de très bons titres du dernier Black Bananas, Red Times Xpress IX. Le clip, c'est Jennifer Herrema la chanteuse, filmée par une caméra 8mm, fumant des clopes dans le désert. Le titre, garage, funky, psyché, sentant autant le patchouli que le saloon négligé:

                          

 

A$ap Rocky ramène Lana sur son premier album

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Le très attendu LongliveA$AP sortira le 11 Septembre, et ce bon vieux Rocky semble bien attaché à la reine du buzz ces temps-ci puisque Lana Del Rey est en featuring sur le titre "Ridin'". Résumons les paroles par le tandem "Swagg"/"Bitch". On est pas particulièrement convaincus si l'album est de ce "niveau":

             

 

Muse "Survival"

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Oui les fans concernés y ont déjà jeté une oreille, mais ici, on a plus que le titre mesdames et messieurs, on a l'explication des paroles (si mystérieuses !). Je parle bien sûr de "Survival", -choisi comme hymne des J.O de Londres-premier titre du prochain Muse  nommé The 2nd Law et dispo dans vos supérettes le 17 Septembre. Que veux dire "I'm gonna win ! I'm gonna win !" ? Quelle vérité bouleversante se cache derrière "Vengeance is mine ", et pourquoi Bellamy dit-il "I choose to survive" alors qu'il est sensé parler de l'esprit olympique et de la joie de participer ? Lisez ce très bon article (en anglais) sur le Time Out Blog.C'est presque aussi drôle que le morceau en lui même.

Et en accompagnement bien sûr, le sommet épique plein de choeurs à la carmina bourre-moi-là et de guitares plus grosses que des fusées spatio-nucléaires.

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 17:15

Mon ambition de faire un bulletin par jour s'est un peu confronté à l'emploi du temps, la flemme, et le manque de news certaines journées, alors disons que je vais les poster dès que je peux et dès qu'il y a de quoi raconter, ok ? Trève d'explications:

 

Why? donne un avant-goût de Sod In The Seed

http://c438342.r42.cf2.rackcdn.com/wp-content/uploads/2012/06/Why-Sod-in-the-Seed.jpg

Why? Les (anciennes) icônes d'Anticon, les hip-hopeux les plus pop d'amérique, reviennent le 13 août avec Sod In The Seed (pochette au dessus), un ep sur leur nouveau label City Slang. Et donc pour écouter et télécharger la chanson-titre "Sod In The Seed", super classe, faussement joyeuse pleine de jolies cloches, basses rondes et batterie enjouée, vous devez juste cliquer ici.

 

Le clip de National Anthem par Lana Del Rey (avec A$AP Rocky en guest)

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Alors qu'ici on a bien été déçu par le premier disque (3ème en fait si vous cherchez ses anciens pseudonymes) de Lana Del Rey, on rechigne pas à regarder la belle se prendre pour une star des années Kennedy, que ça soit Marilyn ou Jackie (la femme de JFK, au cas où tu serais vraiment à l'ouest). Elle chante d'ailleurs le célèbre "Happy Birthday Mr President" en intro. Comme dit dans le titre, y'a aussi A$AP Rocky qui avait déjà invité la demoiselle en featuring, et vient donc juste jouer ... le président des USA. Bref l'ego-trip filmé façon Instagram sépia vintage hipster juste en dessous:

        

 

"The Rip Tide" de Beirut enfin en image

http://www.nowplaying-mag.com/wp-content/uploads/2012/06/beirut-video.jpg

News un brin en retard mais comme The Rip Tide de Beirut (sorti en 2011 et chroniqué ici) a été (de façon assez surprenante) un de mes albums de chevet en 2012, je me devais de vous parler de cette magnifique vidéo pour la chanson-titre. Comme vous pouvez le deviner ça part d'un bateau à la dérive, mais le décor va surement vous surprendre dans la seconde partie de la vidéo, on appelle ça, de l'art.

           

 

Billy Corgan en acoustique chez KROQ Radio

http://data.musity.fr/img/news/billy-corgan-7531.jpg

Notre bon vieux bilou, entre deux matchs de catch, fait durement sa promotion pour  Oceania, un disque, bon dieu c'est la journée, qu'on a chroniqué aussi dans ces pages. Dans la suite vous aurez les vidéos des versions acoustiques de "The Celestials" et "One Diamond, One Heart". Et faut avouer, il sont plus touchantes ces chansons quand on enlève les synthés guimauves.

      

 

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 10:27

http://ecx.images-amazon.com/images/I/61%2B6-IvuhXL._SL500_AA300_.jpg

Une poursuite rondement menée

Dans la vague des groupes pop créatifs du début de siècle, The Spinto Band avait une place spéciale: pas de chanteur criard (Clap Your Hands Say Yeah), pas de prétention expérimentale (Animal Collective), juste un amour de la mélodie enjouée et bien faite où les instruments s'imbriquent comme des petits légos aux couleurs pastel. Mais après un premier album quasi-parfait -Nice And Nicely Done de 2005- on avait été un brin déçu par Moonwink en 2008, très porté sur les synthés, un brin boursouflé et manquant de grands refrains, de ponts qui traversent les nuages, de couplet qui clairs comme de l'eau de roche.

Les guitares, voilà, c'était ça qui manquait, et sur Shy Pursuit, ce sont les véritables héroines de l'histoire. Virevoltantes, serpentines, bondissantes. On a affaire à une suite de confiseries à vous faire péter le bide d'un amateur de pop à balancoire: les soupçons tropicaux de "Muesli", "Jackhammer" et "Leave yourself alone", les magiques et imparables refrains de "Take It" et "Out of it" rattrapent tout le (peu de) mal qu'on aurait pu dire du groupe auparavant. The Spinto Band n'a pas finit de nous offrir des moments de grâce, de bonheur musical, et réaffirme son talent face à la jeune garde allant de Vampire Weekend aux Smith Westerns.

8/10

Sortie: 1er Mai 2012

Label: Spintonic Recordings

Site Officiel de The Spinto Band


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